Critique
On ne pouvait pas mieux rêver pour le choix du film de clôture de ce 53e Festival de Cannes 2000.
L'histoire de cette jeune fille qui se trouve sous la lumière des projecteurs et devient un top model international n'est pas dénuée d'actualité et d'intérêt. Elle est portée aux nues, puis redescendra sur terre. Tina est un pur produit de la télévision. Arcand démontre et démonte le mécanisme de l'idolâtrie. Il ne craint pas le paradoxe, puisqu'il construit son film à la manière de spots télévisés.
Quand on voit à quel point le festival de Cannes a été utilisé par les médias et le succès démentiel que rencontrent sur la Croisette les vedettes du petit écran, on ne peut qu'applaudir au choix de ce film en conclusion de cette cuvée.
Maurice Terrail