Opération casse-noisette 2

Dans Opération casse-noisette, sorti en 2014, Roublard, Roussette et leurs amis avaient réussi à mettre la main sur un magasin de noix. Dans ce second opus, un nouveau défi se présente lorsque leur réserve miraculeuse explose par accident. Dès lors, seul le parc adjacent peut encore leur fournir ce dont ils ont besoin. C’est en tout cas ce dont essaie de les convaincre Roussette. Avec difficulté, car l’équipe s’est un peu trop habituée au confort. Ils acceptent donc avec réticence de redevenir «sauvages». L’accalmie est cependant de courte durée: le maire de la ville a décidé de raser tout le terrain pour en faire un parc d’attraction. Chacun va alors devoir assumer son rôle et défendre ce qui lui est cher.

Il n’est jamais facile de juger les films destinés au jeune public, en tout cas si l’on souhaite les voir à leur hauteur. Essayons quand même. Dans le cas du présent film, les aventures, construites avec un certain panache, offrent assez de rythme et de moments touchants. Les protagonistes sont construits selon des rôles bien connus: le héros qui n’y croit plus, l’héroïne encourageante, l’ami fidèle, les sidekicks comiques. Moins bien approfondis - deuxième volet oblige - ils permettent néanmoins une identification. Quant au message - ensemble, on est plus fort - il ne peut que toucher.

Est-ce à dire que Opération casse-noisette 2 a atteint son but? L’âme d’enfant des plus grands n’y trouve en tout cas pas entièrement son compte. Le traitement de surface des personnages et de leurs motivations laisse en effet un sentiment de frustration. Et ce n’est pas la jolie tentative de discours écologique qui y change quoi que ce soit.