Tour sombre (La)

Affiche Tour sombre (La)
Réalisé par Nikolaj Arcel
Titre original The Dark Tower
Pays de production U.S.A.
Année 2017
Durée
Genre Fantastique, Aventure
Distributeur Sony Pictures
Acteurs Matthew McConaughey, Idris Elba, Fran Kranz, Tom Taylor (IV), Claudia Kim
Age légal 12 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 773
Bande annonce (Allociné)

Critique

Dès 1976 une bonne quarantaine d’œuvres de Stephen King ont été l’objet d’une adaptation cinématographique, avec des succès divers (le fantastique littéraire est difficile à transcrire en images). La dernière en date, The Dark Tower, ne s’inscrira sans doute pas très profondément dans les mémoires, tant le film apparaît lourd et ennuyeux et ses personnages - tragiques chez Stephen King - sans subtilités et sans grandes motivations. Dans cette transposition sur écran du premier volume de la longue saga The Dark Tower le réalisateur danois Nikolaj Arcel s’empêtre dans un polar qui se voudrait proche du western et du conte fantastique.
Désireux de se venger de William, un mystérieux «Homme en noir» (Matthew McConaughey), le «Pistolero» invincible Roland (Idris Elba) tente, avec la complicité de Jake Chambers (Tom Taylor), un jeune garçon de onze ans en proie à de violents cauchemars mais doté de pouvoirs surnaturels, de retrouver et sauver une sombre tour, un édifice légendaire seul capable de sauver le monde. La survie de toute l’humanité est donc en jeu.

A partir de là bonjour les coups de feu, les flammes, les incendies et l’horreur : les cadavres vont vite joncher le sol, tout au long du déroulement d’un scénario sans surprises, sans rythme, sans magie et sans saveur. Et se concluant par un épilogue convenu.

Le casting est solide - Idris Elba et Matthew McConaughey ne sont pas des novices -, mais ne sauve rien: les effets spéciaux (et numériques) sont banals, les décors ressemblent souvent à de mauvaises cartes postales, l’histoire est molle et ne distrait même pas. Encore heureux que La Tour sombre ne dépasse pas une heure et demie (avec la durée actuelle des blockbusters hollywoodiens on aurait pu souffrir plus longtemps encore…)

Antoine Rochat