C’est beau la vie quand on y pense

Affiche C’est beau la vie quand on y pense
Réalisé par Gérard Jugnot
Pays de production France
Année 2017
Durée
Musique Khalil Chahine
Genre Comédie dramatique
Distributeur inconnu
Acteurs Bernard Le Coq, Gérard Jugnot, Isabelle Mergault, François Deblock, Gaia Weiss
N° cinéfeuilles 766
Bande annonce (Allociné)

Critique

Cette nouvelle comédie dramatique née de l’imagination de Gérard Jugnot raconte l’histoire de Loïc Le Tallec (le réalisateur lui-même) qui ne s’est jamais vraiment occupé de son fils, accaparé qu’il était pas sa passion pour les rallyes automobiles. Quand ce garçon disparaît dans un accident de la route, Loïc est dévasté. Il n’a plus qu’une idée en tête: retrouver celui qui vit désormais avec le cœur de son fils. Il va tomber sur Hugo (François Deblock), un jeune que ce cœur tout neuf rend totalement déraisonnable et incontrôlable. Leur rencontre promet d’être explosive.

Qu’est-ce que les acteurs ont à vouloir aujourd’hui absolument satisfaire leur ego ou révéler des sentiments personnels? Après Edouard Baer et son Ouvert la nuit et Nicolas Bedos et son couple Adelman, voici que Gérard Jugnot se consacre dans ce film à une histoire intime ayant à voir avec la fibre paternelle. La mélancolie d’un père qui a perdu son fils et qui tente de le retrouver dans le corps d’un autre ainsi que la photogénie de la Bretagne ne parviennent pas à sauver ce film bourré de bons sentiments mais dont la mayonnaise n’arrive pas à prendre. Même si le personnage de Jugnot est parfois touchant dans sa démarche, tout semble fabriqué et peu crédible. Sans parler des personnages secondaires tout aussi incohérents les uns que les autres.

La problématique du don d’organe méritait mieux que cela et ne peut que souffrir de la comparaison avec, entre autres, le film récent et remarquable de Quillévéré Réparer les vivants.

Georges Blanc