Monsieur et Madame Adelman

Affiche Monsieur et Madame Adelman
Réalisé par Nicolas Bedos
Pays de production France
Année 2016
Durée
Musique Nicolas Bedos, Philippe Kelly
Genre Comédie dramatique
Distributeur agorafilms
Acteurs Denis Podalydès, Christiane Millet, Nicolas Bedos, Antoine Gouy, Doria Tillier
Age légal 12 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 764
Bande annonce (Allociné)

Critique

Il se destine à l’écriture, elle est encore étudiante. Il deviendra célèbre en allant même jusqu’à remporter un Goncourt. Mais lorsque Sarah (Dora Tillier) rencontre Victor (Nicolas Bedos), elle ne sait pas encore qu’ils vont traverser ensemble 45 ans d’une vie pleine de passion et de secrets, de chagrins et de surprises. Cette odyssée d’un couple vient de prendre fin au moment du décès de Victor. C’est à l’occasion de l’hommage rendu à l’écrivain qu’un jeune journaliste (Antoine Gouy) s’approche de Sarah, l’invitant à donner sa version de la vie mouvementée de ce couple si particulier.«Dans la genèse de ce film, tout est parti des improvisations que Doris et moi (en couple à la ville) nous nous amusions à faire ensemble depuis des années, comme ça, pour le plaisir, pour exorciser nos angoisses concernant l’avenir, la famille, la vieillesse, l’infidélité… Le sujet principal n’est pas tant l’écrivain que sa femme. Le personnage de Sarah nous a été inspiré par plusieurs «femmes de l’ombre», celles qui agissent en coulisse et entretiennent souvent des rapports très ambivalents avec la notoriété de leur conjoint. Je me suis particulièrement intéressé aux femmes de Saint-Exupéry, Paul Morand, Céline, Picasso, et j’ai grandi dans le culte de Simone de Beauvoir.»

Ces propos de Nicolas Bedos illustrent bien sa démarche initiatrice, qui va même jusqu’à mettre en doute la probité intellectuelle de son écrivain. C’est bien là l’un des rares intérêts du film qui, il faut l’avouer, ne tient pas ses promesses. On ne nous épargne rien de l’interminable dégradation de ce couple qui vieillit devant nous, et l’on supporte de moins en moins un Bedos omniprésent. Seules les rares interventions de Pierre Arditi et de Denis Podalydès apportent un peu de fraîcheur et d’humour en cette décevante réalisation.

Georges Blanc

Appréciations

Nom Notes
Georges Blanc 11
Anne-Béatrice Schwab 12