Dancing Beethoven

Affiche Dancing Beethoven
Réalisé par Arantxa Aguirre
Pays de production Suisse, Espagne
Année 2017
Durée
Genre Documentaire
Distributeur xnix
Acteurs Jennifer Peedom
Age légal 6 ans
Age suggéré 12 ans
N° cinéfeuilles 761

Critique

En 1964, le danseur et chorégraphe Maurice Béjart travaille à Bruxelles, au Théâtre de la Monnaie, avec le Ballet du XXe siècle. Il règle alors Neuvième symphonie, sur la musique de Ludwig van Beethoven. Son successeur, Gil Roman, reprend le ballet cinquante ans plus tard avec le Tokyo Ballet et l’Israel Philarmonic Orchestra sous la direction de Zubin Mehta.

Arantxa Aguirre a plusieurs fois signé des documentaires sur le Ballet Béjart. «Mais lorsqu’on m’a proposé de travailler sur Neuvième Symphonie, je me suis dit que la tâche serait bien plus considérable que pour les autres films».

De fait, cette chorégraphie est une œuvre immense, totale, sesuffisant à elle-même. Si bien que les plans du spectacle constituent les plus beaux moments du film, malgré la distance que le cinéma maintient entre l’écran et le spectateur.

La réalisatrice madrilène sait filmer ; ses images sont belles, de bout en bout. Elles montrent les accidents de parcours d’une répétition difficile, faite de mises au point constantes, alors que la vie continue avec ses imprévus. Pour les profanes, c’est une plongée dans le travail du danseur et ses exigences. Une plongée aussi dans l’esprit de Maurice Béjart, philosophe autant que chorégraphe,passionné qu’il étaitdecosmogonies. On le comprend au fil des points de vue qui s’égrainent, ceux des danseurs, des figurants, des critiques, de ZubinMehta aussi.

Le film est riche de son sujet. Pourtant, il n’enthousiasme pas. Son fil conducteur a été laissé à la fille de Gil Roman qui y met toute sa subjectivité. Plus qu’à la mise en place de la chorégraphie et de ses exigences, Malya Roman s’intéresse à des questions personnelles, comme la vie d’un enfant dans un corps de ballet. Deux sujets se chevauchent ainsi, le deuxième dérangeant le premier qui seul, était attendu sous ce titre explicite : Dancing Beethoven.

Geneviève Praplan

Appréciations

Nom Notes
Geneviève Praplan 12
Anne-Béatrice Schwab 12