Réalisé par | Fulvio Bernasconi |
Pays de production | Italie |
Année | 2011 |
Durée | |
Genre | Drame |
Distributeur | Outside the Box |
Acteurs | Stefano Cassetti, Roberto Herlitzka, Ignazio Oliva, Olimpia Melinte, Cosmin Corniciuc |
Age légal | 14 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 761 |
Thomas Berger (Jonathan Zaccaï) vient de passer plusieurs mois à pêcher dans le grand nord canadien. Il se prépare à rentrer en Suisse mais, sur la route qui le mène à l’aéroport, il passe sur les lieux d’un accident : un camionneur inconnu a renversé et tué Muk, un jeune amérindien de 13 ans vivant dans une réserve toute proche. L’auteur de l’accident vient de prendre la fuite : Thomas décide de reporter son départ et promet à la mère de Muk de retrouver le coupable. La police canadienne, de son côté, mène une enquête : Laurie Gagon (Charlie Arcouette), la policière locale chargée des recherches, croisera Thomas et l’attitude étrange de ce dernier éveillera chez elle des soupçons. Qu’est-ce qui peut bien pousser cet homme assez réservé à se mêler d’une affaire qui ne le concerne absolument pas ?
Miséricorde n’est pas vraiment un thriller, ni un drame psychologique non plus. Le personnage de Thomas est celui d’un homme qui en pourchasse un autre tout en fuyant ses propres problèmes. Une poursuite très physique (il marche le long des routes, en solitaire) en même temps qu’une tentative d’échapper (tout seul aussi) à des souvenirs oppressants.
Le film des deux Vaudois Fulvio Bernasconi (cinéaste) et Antoine Jaccoud (scénariste) se situe à la frontière du thriller et du drame psychologique. Se glisse aussi dans ce menu une réflexion sur la culpabilité, sur le remords et le besoin d’être pardonné (cf. le titre du film). Tout cela constitue un mélange assez hybride et pas très convaincant : le côté thriller aurait exigé un véritable suspense, ce qui n’est pas le cas, et la description d’un personnage hanté par le remords et la culpabilité aurait demandé une mise en images plus sensible. Qui veut trop embrasser mal étreint… Il y avait pourtant là un sujet intéressant et un personnage attachant : Thomas, seul face à la nature, à la justice, à ses souvenirs, est un être à la fois héroïque et vulnérable. Mais Miséricode ne convainc guère : les dialogues sont réduits au minimum, laissant la place à des images souvent très belles, mais qui, ajoutées au jeu très retenu des acteurs, ne facilitent guère l’adhésion du spectateur.
Antoine Rochat
Nom | Notes |
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Antoine Rochat | 12 |
Geneviève Praplan | 12 |
Philippe Thonney | 12 |
Anne-Béatrice Schwab | 13 |
Georges Blanc | 11 |