Réalisé par | Lucien Jean-Baptiste |
Pays de production | France |
Année | 2016 |
Durée | |
Musique | Alexis Rault |
Genre | Comédie |
Distributeur | pathefilms |
Acteurs | Aïssa Maïga, Vincent Elbaz, Zabou Breitman, Lucien Jean-Baptiste, Delphine Théodore |
Age légal | 8 ans |
Age suggéré | 10 ans |
N° cinéfeuilles | 760 |
Confier l’adoption d’un bébé blanc aux yeux bleus à un couple de Noirs d’origine antillaise, c’est indéniablement provoquer un choc des cultures au sein même de la famille qui adopte mais aussi de la société. N’a-t-on pas pour habitude de trouver normal qu’un enfant noir soit confié à un couple blanc alors que le contraire semble inimaginable ? Au parc où elle promène son petit enfantau visage pâle et aux cheveux blonds, la mère est régulièrement prise pour la nounou et non pas pour la maman. Quant aux grands-parents maternels venusà l’époque en France pour y travailler dur, le choc est insupportable et le petit môme est vivement rejeté. D’origine martiniquaise, Lucien Jean-Baptiste s’attaque à des clichés qui l’ont à l’évidence fait souffrir pour les dénoncer avec un certain sourire.
Dans son film précédent Dieu merci ! (2015), il avait déjà évoqué la difficulté d’être noir en France et d’oser vouloir être acteur. Dans ce quatrième long-métrage, le réalisateur, plutôt habitué à doubler les comédiens, s’octroie le premier rôle,celui du père du petit Benjamin adopté et il est un acteur convaincant. Démarrant en douce de façontrès classique, le film montre les relations que la France entretient avec sa population noire et comment celle-ci essaie de perpétuer ses racines en Occident. Le film à l’évidence, défend un multiculturalisme apaisé.
Nom | Notes |
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13 |