Ballerina

Affiche Ballerina
Réalisé par Eric Summer
Pays de production France, Canada
Année 2016
Durée
Musique Klaus Badelt
Genre Animation
Distributeur elitefilms
Acteurs Malik Bentalha, Camille Cottin, Kaycie Chase, Magali Barney, Frédéric Souterelle
Age légal 6 ans
Age suggéré 8 ans
N° cinéfeuilles 759
Bande annonce (Allociné)

Critique

Ballerina est un long métrage franco-québecois d’animation en 3D, destiné à un jeune public et dont la sortie est programmée pour les fêtes de Noël. Reste à savoir si cette histoire de deux jeunes orphelins séduira le public.

Félicie a perdu ses deux parents et a été placée très tôt dans une institution bretonne. Elle rêve de devenir danseuse étoile à l’Opéra de Paris. Avec son meilleur ami Victor, qui vit dans le même orphelinat, elle décide de s’échapper et de rejoindre la capitale. On est en 1879, à l’époque des chemins de fer à vapeur et de la construction de la Tour Eiffel. Voilà pour le contexte historique. Quant à l’intrigue, elle suit les pas de Félicie qui utilise toute son énergie pour arriver à ses fins, tandis que son compagnon d’évasion espère, de son côté, devenir inventeur : il trouvera un job, semble-t-il, dans les bureaux de M. Gustave Eiffel.

Une jolie histoire, sans plus, filmée assez banalement. On croise une belle galerie de personnages traditionnels : un lourdaud et sévère directeur d’orphelinat, une gentille nettoyeuse de l’Opéra de Paris qui deviendra une mère de substitution pour Félicie, une vilaine directrice qui joue le rôle de la sorcière de service, un maître de danse pédant et désagréable. Surgissent de temps à autre, au détour de quelques images, une ou deux réflexions sur le monde de la danse, sur la naissance des tout premiers sentiments amoureux (entre Félicie et Victor) et sur la difficulté qu’il y a à se faire une place dans le monde.

Le récit, linéaire, recourt à un ou deux effets spéciaux (poursuite à moto, construction et utilisation par Victor d’un oiseau volant), à des dialogues réduits au minimum, à une musique moderne qui, le plus souvent, n’a rien à voir avec la fin du XIXe siècle. Les personnages sont bien dessinés, les danseuses maigrelettes (il semble que la 3D les fasse parfois souffrir d’anorexie), et l’histoire, gentillette, avance sans grandes surprises.

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 12
Anne-Béatrice Schwab 15