Animaux fantastiques (Les)

Après les aventures de Harry Potter qui il faut bien le dire, ont rapporté près de 8 milliards en huit films, la tentation est grande de récidiver dans le registre. J.K. Rowling se penche donc sur un dictionnaire des animaux issus de la mythologie afin d’en extraire une nouvelle histoire dont les héros sévissent non plus en Grande-Bretagne cette fois mais aux Etats-Unis. L’intrigue se passe à New York en 1926. L’anglais Norbert Dragonneau, interprété par l’insipide Eddie Redmayne, débarque dans la ville muni d’une valise contenant des créatures soi-disant dangereuses. Malgré son envie de les protéger, il laisse s’échapper, victime de sa maladresse,  les bêtes fantastiques. Durant son périple, Norbert se retrouve dans une métropole en proie à la peur, confrontée à une mystérieuse créature qui sème la pagaille…

Si la reconstruction de la ville est magnifique, c’est bien là le seul intérêt de ce film. Les personnages sont niais et peu inspirés, magnant la baguette magique avec autant de subtilité qu’un adolescent en pleine puberté ! Bien que l’intrigue s’étire sur plus de deux heures, le scénario est d’une faiblesse à faire peur. Et le pire est à venir, à savoir quatre suites annoncées par les producteurs… si seulement la magie pouvait faire disparaître définitivement ces héros !