Docteur Strange

Affiche Docteur Strange
Réalisé par Scott Derrickson
Pays de production U.S.A.
Année 2016
Durée
Musique Michael Giacchino
Genre Fantastique, Action
Distributeur waltdisney
Acteurs Tilda Swinton, Mads Mikkelsen, Chiwetel Ejiofor, Rachel McAdams, Benedict Cumberbatch
Age légal 12 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 756
Bande annonce (Allociné)

Critique

Stephen Strange est un héros de bande dessinée des années soixante, due à Stan Lee et Steve Ditko. En 1978 Philip DeGuere en tire un téléfilm, modèle d’une série télévisée qui n’a jamais été tournée.  Après un film d’animation Frank Paur et Jay Oliva sorti en DVD en 2009, voici la version de Scott Derrickson, adapté au goût du jour et aux techniques numériques.

Le Dr Strange (Benedict Cumberbatch) est un neurochirurgien doué d’un extraordinaire talent. Son arrogance est à la hauteur, au point de décourager définitivement Christine (Rachel McAdams), sa collègue et amie. Lorsque, victime d’un accident de voiture, il perd l’usage de ses mains, seule lui reste la force de la pensée pour redevenir ce qu’il fût.
Lutter contre son arrogance, éveiller ses forces mentales pour maîtriser ses insuffisances physiques, le propos est intéressant. Il n’est toutefois pas suffisant pour un film d’action qui, quoi que raconte son histoire, préfère les armes à l’esprit. L’idée se transforme en combat entre sorciers  dont la recherche de vie éternelle pourrait être le pari.
Cela fait longtemps que ce thème est exploité, seules changent les techniques qui les illustrent. Les effets numériques soulèvent et enroulent des villes entières, cela peut servir à utiliser une troisième dimension qui trouve une éventuelle raison d’être dans ces bouleversements.

Les combats se succèdent sans se renouveler, entraînant le public dans un cercle monotone, au rythme d’une bande-son qui n’a rien de subtil. Derrickson mêle les arts martiaux à la sorcellerie et masque ainsi la puérilité d’un scénario accablé de poncifs. Très vite, le thème de la  conversion à l’humilité et à la connaissance de soi s’avère dévolu au service des effets sociaux.

Rien de neuf au final. Morale simpliste, vacarme et coups de poings résument un film qui n’a rien de nécessaire.

Geneviève Praplan

Appréciations

Nom Notes
Geneviève Praplan 6