Miss Peregrine et les enfants particuliers - 3D

Affiche Miss Peregrine et les enfants particuliers - 3D
Réalisé par Tim Burton
Titre original Miss Peregrine's Home for Peculiiar Children
Pays de production U.S.A., Belgique, Grande-Bretagne
Année 2016
Durée
Musique Matthew Margeson, Michael Higham
Genre Aventure, Famille, Fantastique
Distributeur foxwarner
Acteurs Samuel L. Jackson, Judi Dench, Rupert Everett, Eva Green, Asa Butterfield
Age légal 12 ans
Age suggéré 12 ans
N° cinéfeuilles 754
Bande annonce (Allociné)

Critique

Miss Peregrine et les enfants particuliers est d’abord le premier roman de RansomRiggs, paru aux Etats-Unis en 2011 et destiné aux adolescents. Le thème en est une métaphore de la chasse aux juifs pendant la seconde guerre mondiale. Tim Burton ne s’y attache pas, l’histoire est plutôt une friandise pour sa vaste imagination en matière d’effets cinématographiques.

Jack (Asa Butterfild) vient de perdre son grand-père dans des circonstances mal élucidées. Tellement mal que l’étrangeté se retourne contre lui : ne serait-il pas atteint de troubles psychiques? Un peu de repos lui fera sans doute du bien. Las ! Envoyé au Pays de Galles, il fait la connaissance des enfants particuliers et s’enfonce dans lecauchemar que leur font vivre ceux qui veulent profiter d’eux.

L’éternité de la jeunesse est l’un des personnages de ce film, surtout lorsqu’elle se présente comme alternative à un enfant qui s’ennuie dans la vie réelle. La parabole laisse aussi entendre que tôt ou tard, il faudra bien quitter sa famille.

Mais c’est surtout la tristesse des orphelins, la présence permanente d’un danger invisible qui constituentl’enjeu de cette histoire. Tim Burton choie les pauvres et les faibles. C’est une nouvelle fois le cas ici et l’on doute à peine que les plus fragiles finiront par être les plus forts. 

Mais l’originalité semble trouver ses limites dans une imagerie souvent reprise depuis Murnau. La patte néogothique du réalisateur semble toujours la même et la troisième dimension ne lui apporte pas grand-chose de plus. En revanche, rien ne déflore la richesse des effets techniques pour autant que s’y mêle assez de poésie. Voir voler Emma (Ella Purnell) dans sa jolie robe bleue est un moment de magie très réussi.

Geneviève Praplan

Appréciations

Nom Notes
Geneviève Praplan 12
Nadia Roch 10
Anne-Béatrice Schwab 14