The Beatles : Eight Days a Week

Affiche The Beatles : Eight Days a Week
Réalisé par Ron Howard
Pays de production U.S.A., Grande-Bretagne
Année 2016
Durée
Genre Documentaire
Distributeur inconnu
Acteurs Paul McCartney, Ringo Starr, John Lennon, George Harrison
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 752
Bande annonce (Allociné)

Critique

Que vous ayez été un ado dans les années 60 et que vous vous ayez dansé frénétiquement sur les musiques des Beatles, ces quatre copains de Liverpool qui sont devenus en un temps record l’un des groupes les plus populaires au monde, ou que vous ayez aujourd’hui leur âge quand ils débutèrent, tout dégingandés dans leur costume noir et avec leur cravate bien serrée, le documentaire de Ron Howard vous plaira à coup sûr, mais de façon bien différente.

Pour les uns, les tubes des « Fab Four » vous permettront de remonter le temps et feront resurgir des souvenirs de booms passées, qui vous rendront sans doute un brin nostalgiques ; pour les autres, ce sera la découverte d’un phénomène musical qui a touché la planète entière et déchaîna des foules. A travers des images et des archives rares et souvent exclusives tournées en super 8, et des enregistrements live, ce documentaire revisite les premières années de la carrière du groupe mythique qui a enchaîné 166 concerts entre 1962 et 1966 dans 90 villes de 15 pays différents, dont les Etats-Unis, où ils se produisirent en concert devant pas moins de 55'000 spectateurs déchaînés au Shea Stadium de New-York. On découvre qu’ils y militèrent pour le Mouvement des Droits civiques aux USA, ce qui permit à la gamine que fut Whoopi Goldberg, de pouvoir assister à l’un de leurs concerts, comme en témoigne l’actrice afro-américaine dans le documentaire de Ron Howard.

Le cinéaste arrête de nous conter l’histoire des Beatles en 1966, date de leur dernier concert à San Francisco. Jamais il ne donne dans le « people », ne dévoilant pas leur vie privée. A travers les images qu’il a récoltées ou retrouvées et colorées, il a su montrer l’amitié et la solidarité qui unissaient ces quatre musiciens, qui entre eux, plaignaient Elvis Presley d’être seul sur scène alors qu’ils pouvaient se serrer les coudes. On découvre qu’aux tournées qu’ils enchaînaient à un rythme fou, ils préféraient les enregistrements en studio où ils pouvaient se montrer créatifs sans être submergés par les hurlements de leurs fans déchaînés. Et l’on comprend que leur chanson « Help » révèle leur désarroi et leur besoin de remettre les pieds sur terre face à cette carrière frénétique dans laquelle ils ont été emportés.

Serge Molla

Appréciations

Nom Notes
14
Antoine Rochat 15