Frantz

Affiche Frantz
Réalisé par François Ozon
Pays de production France, Allemagne
Année 2016
Durée
Musique Philippe Rombi
Genre Drame
Distributeur filmcoopi
Acteurs Johann von Bülow, Pierre Niney, Paula Beer, Ernst Stötzner, Marie Gruber
Age légal 12 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 752
Bande annonce (Allociné)

Critique

Au lendemain de la guerre de 14-18, qui a fait une hécatombe de morts – plus de  neuf millions de victimes -, Anna (Paula Beer) vingt ans, se recueille et rencontre un jeune Français (Pierre Niney), venu sur la tombe de son ami allemand, voire de son amoureux ( !) rencontré  lors de ses études à Paris. Les deux jeunes gens font connaissance, partagent des souvenirs - et des mensonges -  concernant le disparu, se baladent ensemble, commencent à tisser des liens. Ce qui dérange sérieusement la communauté de la petite ville allemande encore très remontée contre les Français et très marquée par la défaite allemande. Adrien, visage creusé, regard tourmenté, semble rongé par un terrible secret qu’il essaie de camoufler mais qui l’accable. Doit-il dire la vérité à celle avec laquelle il commence à flirter, au risque de briser leur relation et de casser les liens de confiance de la famille qui l’a accueilli ?

Le film est presque entièrement en noir et blanc, comme les images d’archives de l’époque, à l’exception de quelques passages en couleurs pour certains flash- back qui illustrent les rêves et les bonheurs passés ou rêvés.Adapté d’une pièce de Maurice Rostand, et du film d Ernst Lubitsch,(Broken Lullaby, L’homme que j’ai tué), le long-métrage d’Ozon met en évidence les tensions franco-allemandes à la fin de la Première Guerre mondiale mais aussi le désir qui s’empare peu à peu des gens d’abandonner les haines et de se tourner vers un pacifisme rédempteur.

Si le scénario est intéressant en soi et implique un message de paix, François Ozon ne réussit toutefois pas à nous émouvoir un seul instant. Tout est trop lisse dans son film, trop froid, trop long et le propos est finalement un peu confus. Résultat : on n’accroche pas vraiment !

Appréciations

Nom Notes
11
Georges Blanc 13
Geneviève Praplan 15
Nadia Roch 15
Antoine Rochat 16
Anne-Béatrice Schwab 16