Dans le noir

Lorsqu’elle était petite, Rebecca (Teresa Palmer) a toujours eu peur du noir. Mais une fois partie de chez elle et volant de ses propres ailes elle pensait en avoir fini avec ses terreurs enfantines. Mais non: son jeune demi-frère Martin (Gabriel Bateman) est victime des mêmes phénomènes surnaturels, des mêmes hantises. Une créature assez terrifiante, mystérieusement liée à Sophie (Maria Bello), leur mère à tous deux, rôde toujours la nuit dans la maison en éteignant toutes les lumières. Le danger est récurrent, et Rebecca décide d’en avoir le cœur net… Le cinéaste David F. Sandberg avait tourné en 2013 un court métrage sur le même sujet. Posté sur les réseaux sociaux ledit petit film avait fait un buzz étonnant (plus de 100 millions de visionnements).

On comprend dès lors l’idée d’un long métrage… Film d’horreur et d’épouvante ultra-classique, Dans le Noir  peut compter sur les efforts de deux acteurs intéressants (Teresa Palmer et Gabriel Bateman), qui finiront par s’en sortir sains et saufs. Maria Bello (Sophie, la mère perturbée), réussit à créer la tension, tout en maintenant son personnage en équilibre sur les frontières de la folie et de la lucidité. Quant à Diana, l’ancienne amie de Sophie, méchante créature désarticulée et squelettique, elle joue un peu en retrait.
Pour le reste reprenez votre souffle lors des rares moments d’humour, habituez-vous à la disparition récurrente de la lumière (et à sa réapparition souhaitée). Merci aux armes efficaces que sont les lampes de poche, les chandelles et les tubes fluorescents, surfez sur un suspense sans grande originalité et une épouvante programmée. On s’y habitue...