Warcraft : Le Commencement

Affiche Warcraft : Le Commencement
Réalisé par Duncan Jones
Pays de production U.S.A.
Année 2016
Durée
Musique Ramin Djawadi
Genre Fantastique, Action, Aventure
Distributeur universal
Acteurs Ben Foster, Paula Patton, Dominic Cooper, Toby Kebbell, Travis Fimmel
Age légal 14 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 747
Bande annonce (Allociné)

Critique

Le film de Duncan Jones est à mettre en référence directe avec le jeu vidéo Warcraft, créé au milieu des années 90. Après plusieurs tentatives d’adaptation infructueuses, les consoles de jeu cèdent donc la place au grand écran.

Le pacifique royaume d’Azeroth est menacé : les Orques, redoutable tribu guerrière (humanoïdes obèses et super-musclés, aux griffes déchirantes, aux crocs menaçants, aux dents acérées), sont sur le point d’envahir le pays. Ils viennent de lancer une première attaque contre les humains en direction du Donjon de Hurlevent. Du côté d’Azeroth, Auduin Lothar et le roi Adamant s’organisent pour les
repousser.

A partir de ce schéma simpliste, bonjour les hordes de belligérants sauvages, les scènes de bagarres monstrueuses et les violences spectaculaires. Inutile de raconter les détails de ce conflit sanglant et chaotique qui fit rage pendant des années et vit la mort de bien des héros. Se glissent encore dans ce monde sombre et cette orgie de meurtres  – en 3D bien sûr – des magiciens tout puissants, des rois, des ogres, des amis et des traîtres.

Il y a bien sûr des décors cauchemardesque et fastueux, des plans d’ensemble brassant des milliers de combattants, des survols d’immensités sauvages, des effets spéciaux en permanence. Les ressorts dramatiques sont toujours les mêmes (suspense, combats violents et frayeurs, puis détente et l’on recommence, sans avoir pu respirer). Dans Warcraft – Le Commencement la crédibilité est mise au panier et le surnaturel s’en donne à cœur joie. Les images-chocs se bousculent, les séquences hyperréalistes aussi, et le spectateur tend à se recroqueviller dans son fauteuil en attendant impatiemment la fin des carnages.

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 4
Anne-Béatrice Schwab 8