Five

Un premier long métrage pour ce réalisateur, qui décide de parler de l’amitié.

Une équipe de cinq copains, dont une fille, rêve de partager une colocation. Ils sont (relativement !) jeunes, insouciants, un brin roublards. Ils trouvent un logement trop cher pour leurs moyens mais Samuel (Pierre Niney), fils à papa, se propose de payer la moitié du loyer. Heureux, ils emménagent. Seulement, le père de Samuel lui coupe les vivres, las de sa vie oisive et de ses mensonges, et le fiston se retrouve sans le sou. Il décide de ne rien dire à personne et se met à vendre de la drogue pour assumer sa part. Au moment où tout dégénère, il finit par se confier à ses amis.

Les personnages sont plus proches des 30 ans que de l’adolescence : aussi, on peine à croire à cette naïveté et à cette immaturité, en total décalage avec le comportement d’un adulte de cet âge. On ne parvient même pas à les trouver sympathiques.

Les histoires entre potes sont comme des pâtisseries : légères, elles sont délicieuses, mais trop lourdes, elles sont indigestes. A la fin de ce récit, on est au bord de la nausée : vulgarité- comme si cette dernière était indispensable pour faire rire – clichés bavards, propos scatologiques et bien évidemment au-dessous de la ceinture… un cocktail dénué de saveur, à éviter même pour les plus gourmands !