Réalisé par | Stéphane Goël |
Pays de production | Suisse |
Année | 2015 |
Durée | |
Genre | Documentaire |
Distributeur | agorafilms |
Acteurs | Jennifer Peedom |
Age légal | 8 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 739 |
Les premiers plans de Fragments du paradis – vaches, montagnes et randonneurs – nous assurent d’une chose, à savoir que l’image d’un certain cinéma suisse ne va pas en être révolutionnée. Il serait toutefois dommage de se laisser décourager par de telles considérations car le film se révèle bien plus accrocheur que son débutne l’annonce. En choisissant d’interroger une série de personnes âgées sur la question de la vie après la mort, Stéphane Goël adresse une question qui s’est présentée au moins une fois à chacun et chacune de nous, quel que soit notre âge, notre croyance ou notre origine.Les réponses fusent, diverses, assurées, inquiètes, fragmentaires.
Parallèlement, le cinéaste fait également son cheminement, au propre comme au figuré puisqu’il accompagne son père dans une longue montée vers les sommets, l’occasion de partager ces mêmes questions dans un cadre familial. Le spectateur est ainsi promené entre deux regards, deux mondes aussi : celui de la montagne, en couleurs et caméra à l’épaule et celui des visages des témoins, sobrement filmés en noir-blanc. Au-delà de l’appréhension de la mort, le film offre aussi un terrain d’expression à cette génération encore peu représentée, qui est une part de notre histoire. En revanche, les scènes – voulues comme des métaphores de cet ailleurs inconnu ? – de homes aux salles futuristes ne sont pas nécessaires à la portée du film et viennent s’ajouter inutilement aux autres. Cependant, l’essentiel reste, une réflexion ouverte, mais au travers de laquelle un élément s’impose : l’importance d’aimer, que ce soit pour cette vie ou la suivante.
Adèle Morerod
Nom | Notes |
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Adèle Morerod | 13 |
Anne-Béatrice Schwab | 14 |