Réalisé par | Joachim Trier |
Pays de production | Norvège |
Année | 2011 |
Durée | |
Musique | Ola Fløttum |
Genre | Drame |
Distributeur | looknow |
Acteurs | Anders Danielsen Lie, Hans Olav Brenner, Ingrid Olava, Kjærsti Odden Skjeldal, Øystein Røger |
Age légal | 14 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 637 |
Anders, 34 ans, intelligent et de bonne famille, est dans un centre de désintoxication. Il arrive au terme de sa cure et il est autorisé à aller à Oslo pour se présenter à un entretien d’embauche. Cette journée particulière va être pour lui l’occasion de revoir d’anciens amis et de chercher à renouer avec sa compagne perdue. Dans son errance, il est confronté à la possibilité d’un nouvel amour et à ses vieux démons…
Film abouti, construit avec rigueur et sobriété, OSLO, 31 AOÛT évite tout sentimentalisme. Il dresse un constat sans concession d’une forme de misère, celle de la solitude désespérée au sein d’une société privilégiée. Et en cette fin d’été mélancolique, toutes les relations qu’Anders tente d’établir semblent gangrenées par le poids de la toxicomanie.
Avec la ville d’Oslo constamment présente lors de cette dérive, les souvenirs liés aux lieux, à la famille, aux amis s’émiettent au point de voir un homme, submergé par l’angoisse et la souffrance, définitivement seul.
Anne-Béatrice Schwab
Librement inspiré du roman de Drieu La Rochelle Le feu follet, le film de Joachim Trier raconte la dernière journée d’Anders (Anders Danielsen Lie), jeune Norvégien arrivant au terme d’une cure de désintoxication suivie dans une clinique isolée à la campagne. Après une discrète tentative de suicide et au bénéfice d’une sortie méritée par une abstinence de plusieurs mois, il se rend à Oslo afin de rencontrer son frère et de participer à un entretien d’embauche. Par cette belle dernière journée d’août (que la cité nordique est belle sous le soleil!), il tente de retrouver le goût de vivre.
Mélancolique, découpé au scalpel, l’ultime parcours d’Anders nous confronte à un jeune homme partagé entre des occasions manquées et l’espoir d’un nouveau départ, mais auquel il manque la grâce. Déchirant.
Daniel Grivel
Nom | Notes |
---|---|
Daniel Grivel | 16 |
Georges Blanc | 15 |
Geneviève Praplan | 15 |
Anne-Béatrice Schwab | 16 |