Critique
Avec THE CELL, on a droit à un mélange indigeste de serial-killer, de science-fiction et d'horreur. En deux mots: un tueur psychopathe a construit, dans une usine abandonnée, une sorte d'aquarium (The Cell) où il noie ses multiples victimes. Le FBI, alerté, s'efforce d'en sauver une, en cherchant à s'introduire dans le cerveau du tueur (voilà pour la science-fiction) pour y trouver les renseignements nécessaires. Et c'est la belle Jennifer Lopez qui est chargée de l'opération...
Le spectateur, ballotté de cauchemars en visions oniriques de pacotille, bousculé visuellement par des images agressives et désarticulées, aspiré - comme l'héroïne - dans un monde irréel et glauque, n'a qu'une envie: en sortir indemne le plus vite possible. Comme l'héroïne aussi: elle y réussira bien sûr.
Antoine Rochat