Azzuro

Affiche Azzuro
Réalisé par Denis Rabaglia
Titre original Azzuro
Pays de production Suisse, Italie, France
Année 2000
Durée
Genre Drame
Distributeur frenetic
Acteurs Julien Boisselier, Paolo Villaggio, Marie-Christine Barrault, Jean-Luc Bideau
Age légal 7 ans
Age suggéré 12 ans
N° cinéfeuilles 401

Critique

Jeune cinéaste italo-suisse de 34 ans, Denis Rabaglia s’était fait connaître en 1993 par un film (Grossesse nerveuse) qui avait eu un certain succès. Sort aujourd’hui son deuxième long métrage, Azzuro, qui se réfère ouvertement à la célèbre chanson d’Adriano Celestano, mais qui n’aura sans doute pas accès au hit-parade… Il ne suffit pas en effet d’une ou deux bonnes idées et de deux ou trois acteurs connus pour faire un film de qualité.

Giuseppe de Metrio (Paolo Villaggio) a 75 ans. Italien du Sud, il a passé trente ans de sa vie à travailler dans une entreprise genevoise. A la retraite, il est retourné dans les Pouilles, mais il décide aujourd’hui de revenir en Suisse, en quête d’argent: sa petite fille, qui l’accompagne dans ce voyage, souffre en effet de cécité et seule une transplantation de la cornée peut lui offrir un espoir de guérison.

Quelques séquences réussies mises à part, ce retour sur le passé s’articule assez maladroitement: le cinéaste hésite entre le réalisme et la fable, entre une méditation sur le temps et une recherche financière laborieuse. Sans compter d’autres problèmes de paternité à régler dont on pourrait aisément se passer. Les acteurs ne sont guère à l’aise dans ce film touffu où seul Paolo Villaggio tire péniblement son épingle du jeu: Marie-Christine Barrault préfère se taire, tandis que Jean-Luc Bideau campe un personnage de patron-colonel caricatural. Dommage, car le sujet était intéressant, touchant à la difficile conciliation de deux cultures, de deux langues et de deux époques.

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 12
Georges Blanc 13