Gamer

Pour Tony, petit braqueur parisien, le jeu vidéo est beaucoup plus qu’une passion: un moyen de sortir de sa situation minable. Son projet? Créer un jeu génial que tout le monde s’arracherait et par là devenir multimillionnaire. Il surmonte l’un après l’autre tous les obstacles d’un vrai parcours du combattant, en commençant par écoper de quelques mois de prison, au terme d’une impressionnante poursuite mi-réelle, mi-virtuelle à travers Paris.

A l’image de cette folle course, le film nous plonge dans le monde décoiffant du jeu vidéo, section combats. Tony réunit une équipe, bricolée avec ses vieux et ses nouveaux amis. Il trouve des fonds, décroche la commande d’une démo, se fait voler son idée, rebondit et finit par décrocher la timbale.

A voir comme un pur divertissement aux effets très bien réalisés et intégrés. Il y a de l’action, des surprises, des rebondissements. Pas de vraisemblance, peu d’intelligence et aucune profondeur. Dommage, car intégrer une dimension critique (avec le même brio que la dimension virtuelle), alors que notre monde civilisé est riche de 120 millions de Playstation et 100 millions de Nintendo, voilà qui aurait pu rendre GAMER vraiment intéressant!