Si j’étais un homme

Affiche Si j’étais un homme
Réalisé par Audrey Dana
Pays de production France
Année 2017
Durée
Musique Emmanuel D'Orlando, Thibaut Barbillon
Genre Comédie
Distributeur filmcoopi
Acteurs Eric Elmosnino, Christian Clavier, Audrey Dana, Alice Belaïdi, Antoine Gouy
Age légal 12 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 763
Bande annonce (Allociné)

Critique

Divorcée et responsable de ses jeunes enfants une semaine sur deux, Jeanne (Audrey Dana) est architecte dans une grande entreprise. Elle travaille parfois avec Merlin (Eric Elmosnino), un collaborateur un peu «macho», et elle commence à croire que la vie est plus simple quand on est un homme… Les astres semblent l’entendre: une nuit d’orage, elle se réveille et découvre avec stupéfaction qu’elle est désormais… un homme.

Déboussolée, elle se précipite chez son gynécologue, le docteur Pace (Christian Clavier), qui n’y comprend rien (elle aura fréquemment recours à lui par la suite). Placée devant une situation pour le moins inédite, Jeanne ne pourra pas cacher la vérité à sa meilleure amie Marcelle (Alice Belaïdi). Au travail, en famille, en amour il est clair qu’elle aura mille peines à masquer sa nouvelle virilité. «Nous vivons, dit la réalisatrice, dans une société assez machiste, fondée sur le fait qu’être un homme donne plus de droits. Que se passerait-il si on donnait ces attributs masculins tout puissants à une fille ?». Le film ne répond pas à la question, glissant vite vers la gaudriole. Si j’étais un homme se veut comédie, un point c’est tout, et surfe sur le sujet avec plus ou moins (plutôt moins que plus) de bonheur. Audrey Dana campe le personnage principal de Jeanne et tente de maîtriser la situation. On donnera quittance à la cinéaste de ne pas avoir franchi les frontières de la vulgarité, même si certains dialogues sont «limites». Dans ce divertissement, on passe de situations imprévues et cocasses à d’autres où le rire se fait prier, où l’originalité dérape. On ne parlera pas des sous-entendus gratuits, ni des insinuations attendues, ni des séquences qui, laborieusement, s’efforcent de maintenir l’attention d’un spectateur assez vite déçu – sinon fatigué - par les mésaventures de cette Jeanne masculinisée.
 

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 7
Nadia Roch 1
Anne-Béatrice Schwab 3