Réalisé par | Sabine Gisiger |
Titre original | Yalom's Cure |
Pays de production | USA, France, Suisse |
Année | 2014 |
Durée | |
Genre | Documentaire |
Distributeur | filmcoopi |
Acteurs | Jennifer Peedom |
Age légal | 8 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 715 |
Comme le précise le générique de début, Irvin David Yalom, né le 13 juin 1931 à Washington, est psychothérapeute, professeur émérite de psychiatrie de l’université Stanford, écrivain fécond, auteur notamment de romans pédagogiques devenus des best-sellers (l'un d'eux, Et Nietzsche pleura, a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 2007). La documentariste suisse suit ce penseur dans son passé comme dans son présent, assemblant images d'archives, petits films familiaux et entretiens, dans une démarche un peu scolaire.
Il émane de l'homme une sérénité et une «zénitude» contagieuses, acquises au travers d'une enfance relativement difficile: ses parents, réfugiés de Pologne après la Première Guerre mondiale, vivaient dans un quartier populaire insécure (peu soucieux du politiquement correct, il fait allusion à des éléments de la population noire); sa mère semble avoir été une mère juive typique. Brillant élève, il se forme à la psychothérapie puis, échaudé par le coût de 700 heures d'analyse, devient docteur en psychiatrie.
Le film nous montre Yalom dans sa vie quotidienne comme mari (sa femme, qu'il a rencontrée lorsqu'elle avait 14 ans, est une figure exceptionnelle), père et psychothérapeute. Il pose tranquillement un certain nombre d'affirmations sur les relations interpersonnelles, la mort, le sens de la vie. Rien de renversant, mais on se sent bien en la compagnie de celui qui se veut un guide vers un certain bonheur.
Autant Sabine Gisiger portait un regard critique sur Guru-Baghwan (voir CF 623), autant elle considère Yalom avec empathie. Il est vrai que celui-ci n'a rien à voir avec le gourou collectionneur de Rolls-Royce...
Serge Molla
Nom | Notes |
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Daniel Grivel | 12 |
Antoine Rochat | 12 |
Anne-Béatrice Schwab | 16 |