Echo

Trois jeunes garçons, socialement inadaptés, voient leur quotidien bouleversé par la construction d'une autoroute qui risque de délocaliser les habitants d'un quartier d'une petite ville du Nevada. Tuck (Brian Bradley), le narrateur, filme ses amis Alex (Teo Halm ) et Munch (Reese Hartwig), dans le but d'immortaliser leurs derniers jours ensemble. Durant cette opération, les adolescents découvrent une anomalie dans leurs portables et s'aperçoivent que la source de la perturbation provient d'un désert à proximité de leur communauté. Aussi décident-ils de fuguer et partent de nuit tenter de résoudre le problème. Durant leur escapade, ils découvrent Echo, un extra-terrestre, à qui il manque des pièces pour pouvoir rentrer chez lui. Les complices vont trouver en cette entité intergalactique un ami et ils vont tout faire pour l'aider.

Ce film s'inspire d' E.T. (Steven Spielberg, 1982), mais ne trouve pas son propre style. Au début, nous pourrions penser que le but est de dénoncer les comportements addictifs aux technologies nouvelles, caméras embarquées ou cellulaires, permettant de tout filmer et d'immortaliser toutes ses actions. Mais très vite, l'intrigue insipide tourne en aventure banale d'enfants face aux méchants adultes.

Tourné à la manière de Blair Witch Project (Daniel Myrick et Eduardo Sánchez, 1999), l'image en mouvement perpétuel fatigue à force d'instabilité. A noter toutefois que la morale est sauve grâce à la solidarité et au bon sens du groupe: en effet, ce trio, malgré une attitude irresponsable (mensonge, vol d'une voiture et conduite dangereuse), fait preuve d'altruisme. L'amitié est le moteur de cette épopée, rendant les protagonistes sympathiques et attachants.