L'édito de Daniel Grivel - Rien à «fiche»!...

Le 10 octobre 2012

A Ciné-Feuilles, nos fidèles lecteurs le savent, nous proposons nos critiques sous forme de fiches ou de «notules». Les premières se présentent sous la forme d’un texte relativement développé (jusqu’à quelque 2’500 signes, soit deux pages illustrées par une photo de bon format), les secondes sont plus courtes (il peut y en avoir deux par page, avec une image «timbre-poste»...)

Il va sans dire que les fiches recensent en principe des films que nous avons particulièrement appréciés et donc bien notés, alors que les notules rendent compte d’œuvres mineures (voire sans intérêt, puisque nous nous efforçons de couvrir tous les films projetés dans les salles commerciales de Suisse romande).

Force est pour notre équipe de rédaction de constater que les mois de juillet et août n’ont pas abondé - c’est une litote - en chefs-d’œuvre du 7e art. La léthargie estivale gagne aussi la programmation cinématographique et le calendrier des sorties établi par les distributeurs. Et si notre numéro de la rentrée était dodu quant au nombre de pages, c’était parce qu’il fallait rattraper tout ce qui avait passé sur les écrans à des vitesses plus ou moins météoriques...

Nos numéros 665 et 666 (nombre apocalyptique...) n’en ont rien à «fiche»... entendez par là qu’ils ne comprennent que des notules. Il y a certes des renvois à quelques films importants vus à Cannes, mais nous attendons comme beaucoup la venue de films substantiels. Le programme des prochaines visions de presse nous donne des raisons d’espérer. Réjouissez-vous!

Daniel Grivel (CF 666)