L'édito de Georges Blanc - Le sens de la répartie

Le 21 août 2013

Dans le quotidien, les occasions ne sont pas toujours saisies de riposter aux boutades d’un collègue, de clore le bec à un importun ou tout simplement de faire le malin. Au cinéma, si.

Les personnages ont ce sixième sens, celui de la répartie.

Extraites d’un ouvrage amusant intitulé «Le Petit livre à offrir à un passionné de cinéma», voici quelques réparties restées célèbres! A vous de retrouver les films d’où elles sont tirées.

- Cà vous coûtera deux cents dollars.
- Deux cents dollars!
- C’est deux cents dollars ou rien.
- Ok. On le prend pour rien, alors.

- Si vous étiez mon mari, je vous ferais prendre du poison.
- Si j’étais votre mari je le prendrais!

- Je suis un homme.
- Eh bien… personne n’est parfait!

- Avez-vous déjà songé sérieusement au mariage?
- Evidemment, c’est bien pour ça que je suis encore célibataire.

- Angela, tu es infâme.
- Non, je suis une femme.

- C’est la première fois que je vois un chinois qui apprend le yiddish.
- Ne lui dites rien, il croit qu’il apprend l’anglais.

- Je ne peux pas manger ce canard! Renvoyez-le au patron.
- Inutile… Lui non plus ne voudra pas le manger.

- Si vous persistez à ne pas arriver à l’heure, je devrai prendre une autre secrétaire!
- Et vous pensez qu’on aura suffisamment de travail pour deux?

- J’ai demandé à ma femme où elle désirait aller pour son anniversaire. Elle m’a répondu: «Je veux aller quelque part où je ne suis jamais allée.» Je lui ai dit: «La cuisine, par exemple?»

Dialogues librements adaptés par Georges Blanc