Echos du Festival de la Rochelle 2016

Le 15 août 2016

Comme chaque année, ce festival, qui s'est déroulé du 1er au 10 juillet, a proposé un programme fait pour les cinéphiles, heureux de se retrouver dans une atmosphère familiale. En effet, le festival de La Rochelle offre la possibilité de rencontres et de découvertes, sans concours ni palmarès… simplement le bonheur de partager sa passion du 7ème art.


FestivalRochelle16

Pour cette 44ème édition, le danois Carl Th. Dreyer (1889-1968) était à l’honneur : « Nous avons pu rassembler l’intégrale de son œuvre avec l’impression de monter une grande exposition de peinture. Certains festivaliers s’y consacrent entièrement, au détriment d’autres films » remarque Prune Engler, déléguée générale du festival.

« Le festival de La Rochelle, c’est un voyage autour du monde, mais aussi dans notre mémoire de cinéphile » s’exclamait une spectatrice assidue, qui ne manquerait pour rien au monde ce rendez-vous. En effet, en dehors des rétrospectives autour de Dreyer ou encore d’Alberto Sordi, les passionnés ont pu découvrir des films du Chili, de Lettonie, de Roumanie, participer à « une leçon de musique » autour de l’œuvre de Maurice Jaubert, compositeur de Jean Vigo Jean Grémillon et Julien Duvivier. La catégorie « Découverte » rassemblait cette année des films de réalisatrices turques, dont le regard sur la famille et la société est particulièrement enrichissant. Des avant-premières étaient éga-lement au rendez-vous, permettant de visionner des films avant leur sortie en salle, qui furent en com-pétition à Cannes. Sans oublier les rencontres organisées entre cinéastes et spectateurs, cette année autour du cinéma d’animation avec des films tels que Valse avec Bachir (Ari Folman, 2008) ou Persepolis (Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi, 2007).

Les organisatrices ont par ailleurs annoncé des chiffres révélateurs d’un succès hautement mérité :
85 948 entrées dans les salles sur les 328 projections des 195 films présentés (152 longs métrages et 43 courts) durant ces 10 jours. 
Vous l’aurez compris : même si parfois les festivaliers ressortaient bouleversés par les films illustrant notre monde à la dérive et que la programmation manquait peut-être de comédies ou de sujets plus légers, la qualité était au rendez-vous.     

http://festival-larochelle.org/festival-2016/liste-des-films

Nadia Roch